On aime mieux se souvenir de la première apparition glamour de Heidi Slimane pour Saint Laurent (dont je m'inspire modestement) plutôt que de repenser à ce qu'il nous a offert il y a quelques semaines. Nombreux ont décrié la nonchalance du créateur à balancer un je m'en foutisme grunge saupoudré de liberty au monde de la mode encore imprégné de géométrie monochrome et de matières à fleur de peau (peut être la vengeance de l'homme après s'être fait virer en 96). Je me prête à l'exercice d'essayer d'oublier un peu cette mauvaise blague qui enlève un peu de magie à la patte du créateur, et de contre-balancer pour le meilleur du nouveau Yves Saint Laurent. J'aurais d'ailleurs bien aimé porter ces grolles là, histoire d'envenimer le discours. A quelques mois de la sortie des deux biopic sur le personnage, on s'attend évidemment à deux versions de l'histoire, l'une fidèle et l'autre peut être un peu plus Slimane.
Je lis. Je hoche de la tête. Je salue.
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