tu veux ou tu veux pas

jeudi 20 mars 2014

Inca Trail












(ph/Marie Claire Australia via visualoptimism) Inca trail: nathalia oliveira by nicole bentley for marie claire australia april 2014
 
Cet éditorial m'a fait le même effet qu'avec celui de Mario Testino pour le Vogue Paris d'avril 2013, il y a quasiment un an de ça. Parmi les photos de péruviennes en costume folklorique et cette interview de Mario Testino, véritable mécène de sa culture vivante, il y avait un canon européen, typée mais pas trop (dont une silhouette brésilienne), blonde ou brune, qui nous rappelait que l'homme occidental a toujours rêvé d'exotisme, et qu'il aime se sentir à sa place ailleurs que dans sa vieille Europe.
Le thème revient à la mode dès que le dieu soleil reprend sa place pour nous réchauffer enfin. La "femme blanche" jouant à Pocahontas, c'est donc une énigme que tous les éditorialistes ont exploré, un mystère aussi attirant qu'une envie de liberté. Certains se sont aussi demandé pourquoi un numéro spécial Pérou ne présentait qu'un seul mannequin péruvien.
 
Ce qui donne surtout envie, ce serait de pouvoir parler comme ce photographe Mario Testino qui s'est toujours attaché à ses racines même en s'en éloignant, et de les connaître et les aimer tellement au point d'en faire naître une association, des ouvrages et des expositions.
Après tout, c'est peut être la preuve que nous appartenons tous à toutes les terres, et par ces clichés renforcer notre identité que l'on aurait un peu perdu. Mais comment expliquer que ces pays deviennent soudain des El Dorado aux yeux de tous ici alors que leurs vraies richesses ont toujours été ?
 
Tiraillée entre un modernisme aride et un folklore riche et coloré, j'ai toujours eu l'âme sensible aux électrons libres. J'ai d'ailleurs tendance à le prendre au premier degré mais c'est une des règles du jeu, non ?

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I'm always amazed by the latino inspired editorials, and it seems that when the sun is coming out again, tis kind of pictures pop out as flowers. I remember a special Peru in last years french Vogue, interviewing Mario Testino and his attachment to his country and how he revives it to Western eyes. I'm torn between arid modernism and rich colourful folklore, and always admired free people.



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