tu veux ou tu veux pas

lundi 5 octobre 2015

Floating in the wind

(ph/Vogue.com)
Derek Lam, No21, Balenciaga, Calvin Klein, Eudon Choi spring/summer 2016 

(ph/Vogue.com)
Isabel Marant, Joseph, Isabel Marant, Calvin Klein, Boss spring/summer 2016

One of the big details -at least if it's not a trend- of the spring summer 2016 runways was the flowing vibes accompanying a laid-back and feminine women, playing with the fabric strips floating after her, as a little girl spinning around with her ruffle dress : Look 'Ma ! It turns ! The mature version could totally be that Givenchy goth girl saying "I've outstrip strips so what ?" -also seen at Joseph and Proenza Schouler with true knots tied on the last minute. Grunge may have its responsibility in all that, begining with 90's indolence and ripped off tissues allowing unsightly strings escaping from the weaving. Marques' Almeida is definitively keeping the price of the best explorer, Wang for the grunge aesthetics he continues to probe for his eponymous brand and injects in the one he just left. Although it was just fabric or the tail end of a belt, the pro of fringes, Altuzarra, was surprizingly the most retained of all on this topic.
All these movement and relesaed bounds reminds me the smell of a perfume left in the atmosphere when a special person pass by and its impact left in our brains. It's like a fantasy medieval role play game attire or a traditional Geisha dance... hypnotizing. It's like the materialization of human presence, the extension of body that says "we need a bit more humanity down here".
But you can see it anyhow else.
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Un des détails redondants -et non des moindres- des défilés printemps été 2016 se retrouve dans l'attitude décontractée et féminine de certains vêtements, et se traduit par des liens, bouts de ceinture ou de tissus noués, dénoués, qui flottent au vent. Un peu comme une enfant jouant avec sa robe qui tourne, dont la version adulte théâtraliserait ces extensions, comme chez Joseph ou Proenza Schouler avec des nœuds noués à la dernière minute. Le style grunge doit avoir sa part de responsabilité dans tout ça, en passant par la nonchalance vestimentaire des années 90 et les tissus déchirés qui laissent s'échapper des fils disgracieux des tissages. Marques' Almeida garde le trophée du meilleur explorateur à ce sujet, Wang celui de la constance avec cette esthétique grunge qu'il continue de travailler pour sa marque éponyme et qu'il a injectée dans celle qu'il vient de quitter. Que ce soit de simples bouts de tissus ou le bout d'une ceinture, le pro des franges Altuzzara n'a pourtant pas été le plus virulent cette saison.
Tout ce mouvement et ces liens relâchés me rappellent l'odeur d'un parfum qui resterait dans l'atmosphère, témoin du passage d'une personne qui laisserait une empreinte spéciale dans notre esprit. C'est comme un jeu de rôle médiéval-fantasy où la danse d'une Geisha hypnotise. C'est comme la matérialisation de la présence humaine, l’extension d'un corps qui dit "voilà notre besoin d'humanité".
Et vous, comment auriez-vous traduit cette tendance ?

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